
5 octobre 2016 : Je me suis réveillé à 5h30 ce matin alors que l'ouragan Matthew continuait de faire rage à Jean Rabel, dans le nord-ouest d'Haïti. Le vent hurlait et la pluie tombait à verse. Nous avons remercié notre bonne étoile, car nous avions la chance de vivre à l'étage au-dessus de l'école locale de la ville. Cela signifiait qu’il était peu probable que de la pluie entre dans les portes, quel que soit le nombre de centimètres tombés. Beaucoup n’ont pas eu cette chance ; J'ai vu des enfants occupés à essayer de se débarrasser d'environ 12 pouces d'eau devant la porte de leur maison vers 9h00 ce matin.
Cet arbre (photo) n’est que l’un des nombreux arbres tombés à proximité de notre maison. Celui-ci a même arraché le béton qui l'entourait devant la maison des prêtres locaux. Sr. Nazareth Ybarra était inquiète dans son atelier pour voir comment le toit tiendrait pendant la nuit. Ce n'était pas beau à voir quand elle est entrée ce matin.
Il y avait des litres d'eau qui s'infiltraient par un trou dans le toit et qui devaient être balayés à l'extérieur, et de nombreux matériaux devaient être séchés. Mais sans tarder, les fidèles de Jean Rabel (avec qui Sœur Rose Kelly et Sœur Nazareth se sont liées d'amitié au fil des années ici dans la ville) étaient sur place pour nous aider à nous débarrasser de l'eau et à rendre le toit à nouveau étanche.
Pendant ce temps, à l'arrière de notre maison, le chemin habituel menant aux salles de classe était bloqué par des arbres tombés. Sur la droite se trouve le chemin menant au laboratoire informatique.
L'une des salles de classe était assez humide avec une bonne flaque d'eau sur le sol carrelé et Sœur Rose n'a pas perdu de temps pour la balayer. Le chauffeur de la clinique mobile est intervenu immédiatement avec une serpillière et un seau pour aider à l'opération. La pluie est entrée sous la porte car le bâtiment est construit sur une pente et des travaux seront nécessaires pour garantir qu'un tel événement ne se reproduise plus. Dieu merci, la nouvelle imprimante et l'ordinateur, installés la semaine dernière seulement, sont restés intacts !
Il est étonnant que, malgré le fait que les déplacements soient si difficiles, la pluie et le vent soient si forts et violents et que les routes soient bloquées ou transformées en coulées de boue, Les habitués du marché sont encore présents aujourd'hui pour vendre leurs produits au marché Jean Rabel du mercredi.
Pour moi, cela montre la persévérance et la ténacité du peuple haïtien, en particulier des femmes qui constituent la majorité des vendeurs sur le marché.
Il faudra plus que l’ouragan Matthew pour apaiser leur esprit !