Capture d'écran Zoom.

BRISER LE SILENCE – Atelier antiracisme

Conformément à l'engagement de lutte contre le racisme pris lors de la récente Assemblée provinciale, les 8 membres de la région MD/DC se sont réunis le 27 janvier pour un atelier d'une journée animé par les Sœurs de Notre-Dame de Namur Patricia Chappell et Ann-Louise Nadeau. Les contributions, les discussions de groupe et les séances en petits groupes étaient toutes centrées sur le thème de l'atelier Briser le silence : Conversations sur le racisme, le pouvoir et les privilèges.  Bien que les trois membres de l'équipe de direction étaient au centre Stuart avec Sœurs Patty et Anne-Louise, la réunion a eu lieu via ZOOM, les autres participants se joignant depuis chez eux.

Les présentateurs ont souligné que nos documents RJM font écho à l'accent mis par la LCWR sur la reconnaissance du racisme en tant que système qui favorise l'injustice et sur les mesures à prendre pour le démanteler. S'inspirant de l'engagement de l'assemblée à «reconnaissance de notre propre complicité dans la perpétuation de cette injustice », Patty et Ann-Louise ont structuré l’atelier de manière à nous permettre de porter un regard critique et lucide sur les manifestations de cette complicité dans les décisions et les structures du RJM.

Pourquoi si difficile ?

Ce qui a grandement aidé les participants à y parvenir, c'est le temps passé à répondre à la question suivante : Pourquoi est-il si difficile de parler de racisme ?  Les deux sœurs ont donné l'exemple d'une conversation sur ce sujet, chacune parlant de son identité de femme noire ou blanche. En petits groupes, les RJM ont abordé la même question entre elles.

L’omniprésence et l’impact du racisme

Les informations sur la nature, l’histoire et l’étendue du racisme aux États-Unis ont ouvert la voie à une réponse à la difficile question suivante : Quel impact le racisme a-t-il eu sur votre congrégation religieuse ?  Les participants ont d’abord abordé ce sujet en petits groupes, puis en discussion en groupe complet, en examinant comment le privilège blanc, l’acceptation de la blancheur eurocentrique comme normative et d’autres manifestations de racisme sont présents dans notre histoire et nos structures RJM.

Une voie à suivre

La dernière contribution de la journée a été un aperçu des valeurs qui ont contribué à maintenir le racisme vivant et en bonne santé, ainsi qu'une présentation d'alternatives propices à une pensée antiraciste. Il s'agit notamment de «penser à la fois/et; un "abondance" une vision du monde qui cherche à partager les ressources et le pouvoir ; communication transparente qui conduit à une prise de décision consensuelle ; et des relations marquées par coopération et collaboration.

 

Articles similaires