Capture d'écran Zoom.

SERVICE DE PRIÈRE SPÉCIAL DU CARÊME

Le dimanche 28 février dernier, de nombreux RJM de la province USA-Haïti et plusieurs de nos compagnons en mission se sont réunis sur ZOOM à 18h15 pour un service de prière spécial du carême. Les 4 compagnons en mission suivants – Kim Hopwood, Matt Meglan, Kate Williams et Enrique Morones – ont chacun partagé une réponse personnelle basée sur leur réflexion sur le Histoire du pont (voir ci-joint Des ponts) et à la quatre engagements de notre Assemblée provinciale:

En tant que province, nous nous engageons à Jeunesse; au Vulnérables et pauvres, en particulier les femmes et les enfants ;
prendre soin de Notre maison commune; aux efforts déployés éradiquer le fléau du racisme
dans notre société, notre Église, nos communautés et dans nos relations personnelles.

Vous trouverez ci-dessous des extraits de commentaires, joints dans leur intégralité au courrier électronique de Bridges :

MATT MEGLAN

[Comme dans] l’histoire « Le pont », l’un des moyens les plus importants pour humaniser les pauvres est de construire un pont de communication avec ceux de notre société qui sont moins fortunés que nous. Les expériences les plus marquantes où j’ai vu Jésus dans ceux qui étaient économiquement différents de moi ont été les sorties bénévoles au lycée et les voyages de service universitaire. Travailler dans une soupe populaire, tout en étant sympathique, n’est pas la même chose que de s’asseoir avec les pauvres, d’avoir une conversation, de comprendre qui ils sont et, honnêtement, de ne même pas s’enliser dans les subtilités de la différence de leur vie, mais de se concentrer sur les similitudes que vous avez, car elles nous sont bien plus communes.

KATIE WILLIAMS

En Haïti, j'ai vu ce pont se construire en temps réel. Cultiver des aliments en Haïti est difficile. Il fait chaud, le sol est pauvre et l'eau est souvent inaccessible. Les agriculteurs construisent des ponts par nécessité. Ils partagent leur expérience, leurs connaissances et leur travail, car l'agriculture serait impossible autrement. Mon premier souvenir de ce pont s'est produit lors d'un atelier au Centre Grepen. Les agronomes travaillaient avec les agriculteurs locaux pour leur enseigner et partager leurs connaissances sur l'élevage et l'élevage de chèvres. C'était un processus collaboratif. Tout le monde est reparti avec des connaissances acquises.

KIMBERLY HOPWOOD

Je vous propose cette réflexion [à un moment] où je me trouvais en proie à un jugement présomptif sur les capacités d’une arrière-grand-mère de 74 ans, tutrice d’un élève de 11 ans qui a des difficultés à l’école. Nous, les enseignants et moi, avions vu un tel potentiel chez l’élève et travaillions ensemble pour le remettre sur la bonne voie. Nous avions vu une croissance, puis le travail et l’attention du client ont diminué. Les enseignants et moi avions donné des rapports négatifs sur ce qui se passait à l’école, mais ils semblaient tous être tombés dans l’oreille d’un sourd. Lorsque j’ai finalement appelé la tutrice, elle m’a expliqué qu’elle suivait les ordres de son médecin et qu’elle ne savait pas quoi faire avec le déluge de rapports négatifs, à part en parler au médecin. Pendant qu’elle parlait, mon cœur était convaincu du jugement que j’avais porté sur ses soins, ses capacités et ses désirs pour l’élève. Avant que je ne m’en rende compte, la tutrice s’est excusée auprès de moi de ne pas avoir communiqué ce qu’elle faisait à propos de la situation. Elle s’excusait auprès de moi et des enseignants qui avaient porté un jugement sur elle. Elle a construit un pont plutôt que d’élargir le gouffre.

 

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